samedi 28 novembre 2015

ماهى علامات خروج الطرد؟

ماهى علامات خروج الطرد؟

1-    تجمع الشغالات أمام مدخل الخلية فى مجموعات كبيرة مع إحداث طنين مزعج غير عادى.
2- طيران عدد كبير من النحل بحالة غير عادية، ووقوع بعض الشغالات أثناء الطيران لامتلاء بطونها بالعسل.

طريقة خروج الطرد:
1-    تخرج مجموعات من النحل الكشاف للبحث عن أماكن مناسبة لسكنى الطرد.
2- بعد العودة تؤدى نحل كل مجموعة الرقصة المناسبة التي تدل على مكانها المختار، فإذا اتفقت الطائفة على مكان معين خرجت إليه وإذا لم تتفق خرج الطرد وتعلق على أحد أفرع الأشجار بصفة مؤقتة ثم ينتقل منه إلى مكان مناسب ليسكن فيه.
3- غالبا ما يخرج الطرد بين الساعة العاشرة صباحا والثانية بعد الظهر ويخرج مع الطرد عادة الملكة الأم فيسمى بالطرد الرئيسي. أما إذا خرج عدة طرود بكل منها ملكة عذراء يسمى كل منها بالطرد الثانوي وقد يوجد بالطرد الواحد عدة ملكات عذارى.
4- عادة لا تخرج الملكة من خليتها إلا بعد خروج معظم الشغالات، أحيانا تطير الملكة فى المقدمة ثم يتجمع حولها النحل.
5- عند وصول النحل الى المكان المختار يتشابك على شكل عنقود وقد يبنى أقراصا شمعية 
بمكانه او يمكث فترة قصيرة حتى يبحث النحل الكشاف عن مكان جديد.

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mercredi 25 novembre 2015

INRA : le résultat étonnant d'une étude sur la disparition des abeilles

INRA : le résultat étonnant d'une étude sur la disparition des abeilles

Une nouvelle étude de l'INRA (Institut national de recherche agronomique) confirme bien que les "néonicotinoïdes" (une famille d'insecticides neurotoxiques) altèrent le sens de l'orientation des "butineuses" et les empêchent de retrouver le chemin de la ruche. Mais, plus étonnant, elle montre que la colonie s'adapte à cette surmortalité en privilégiant le renouvellement des "ouvrières".
C'est un sujet capital pour l'agriculture mondiale que vient éclairer une nouvelle étude de l'Inra (Institut national de recherche agronomique) : celui de la disparition des abeilles, les "pollinisateurs" de la planète. Depuis des années, les apiculteurs sont confrontés à une mortalité qui s'accélère dans leurs ruches. Ils ont notamment mis en cause des insecticides qui altèrent le sens de l'orientation des "butineuses" et les empêchent de retrouver le chemin de la ruche.

Une seconde étude menée en plein champ

Menée il y a deux ans, une première étude de l'INRA a permis de confirmer, ce qui n'était alors qu'une hypothèse. En contact avec des plantes traitées par des "néonicotinoïdes" (un insecticide qui s'introduit dans la plante et la rend toxique) les abeilles se retrouvent bien désorientées. Leur déclin peut ainsi s'expliquer, non pas par toxicité directe des insecticides, mais par la perturbation de leur orientation et de leur capacité à retrouver la ruche.
Une seconde étude vient d'être publiée sur ce sujet. Elle porte sur une population d'abeilles de plus grande ampleur et surtout elle sort du laboratoire pour le "plein champ". Une étude qui conforte les essais en laboratoire sur les risques de désorientation des abeilles exposées au traitement des semences de colza au thiaméthoxame, un insecticide issu de la famille des néonicotinoïdes. Mais qui montre aussi autre chose plus inattendu : la colonie soumise à ce "stress" adapte sa stratégie.
L’étude révèle en effet que la proximité des parcelles traitées diminue l’espérance de vie des butineuses. Mais en réponse à cette surmortalité, les colonies modifient leur stratégie de production de couvains (les mâles), de façon à privilégier le renouvèlement des ouvrières. Ce qui soulève de nouvelles pistes de recherches pour l’évaluation des risques toxicologiques sur le terrain.

7.000 abeilles équipées de micropuces RFID

Pour cette expérimentation grandeur nature, les chercheurs ont équipé 7.000 abeilles de micropuces RFID permettant de surveiller leur entrée/sortie de la ruche. Les abeilles pouvaient butiner dans un territoire agricole de 200 km² comprenant quelques parcelles de colza dont les semences étaient traitées à l’insecticide de la famille des néonicotinoïdes, le thiaméthoxame. Les résultats montrent que le risque de mortalité des abeilles augmente selon l’exposition des ruches. Ce gradient d’exposition est une combinaison à la fois de la taille des parcelles et de leur distance à la ruche. L’effet de l’exposition s’accroit progressivement au cours de l’avancement de la floraison du colza allant d’un risque moyen de mortalité de 5 à 22%.
Cependant, les chercheurs n’ont pas observé d’altération des performances des ruches exposées. Les quantités de miel produites n’ont pas été impactées par le gradient d’exposition aux cultures issues des semences traitées à l’insecticide. Les hypothèses avancées portent sur la mise en place au sein de la ruche de mécanismes de régulation démographique des colonies permettant de compenser la surmortalité des individus.

Un phénomène de résilience

Les colonies étudiées ont conservé des effectifs d’ouvrières et de butineuses suffisants pour maintenir la dynamique de production du miel. Ainsi, un rééquilibrage entre la taille du couvain mâle et celui des ouvrières apparaitrait pendant la floraison et dans les semaines qui suivent.
On assiste aussi à une sorte de phénomène de "résilience" qui permet à la colonie de surmonter la difficulté. Ce qui ne signifie pas pour autant qu'il ne faille pas agir pour un emploi raisonné des insecticides. Fragilisées par les insecticides, les abeilles se trouvent plus sensibles à d'autres "stress" comme les acariens et les parasites. Les auteurs de l’étude confirment aussi l’importance de mesurer les effets chroniques de faibles doses dans l’évaluation de la toxicité des pesticides avant leur mise sur le marché ainsi que de possibles effets cumulatifs entre différentes matières actives.
  • Cette étude a été menée par l’Inra, Terres Inovia, le CNRS, l’ITSAP-Institut de l’abeille et ACTA. Elle a été publiée le 18 novembre 2015 dans la revue Proceedings of the Royal Society B.
  • Lire également dans WebTimeMedias.com "Déclin des abeilles : l'INRA met en cause un insecticide" (article du 3 avril 2012)
  • http://www.webtimemedias.com/article/inra-le-resultat-etonnant-dune-etude-sur-la-disparition-des-abeilles-20151124-57339
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mardi 24 novembre 2015

How to Prevent Swarming When Beekeeping

How to Prevent Swarming When Beekeeping


A swarm of honey bees is a familiar sight in the spring and early summer. Honey bees instinctively manage the colony’s growth and survival by swarming. Immediately before swarming, the bees that intend to leave the colony gorge themselves with honey (like packing a box lunch before a long trip). Then, all at once, like someone flipped a switch, tens of thousands of bees exit the hive and blacken the sky with their numbers. Half or more of the colony leaves the hive to look for a new home. But first, within a few minutes of departing from the hive, the bees settle down on a nearby surface.

In its temporary resting place, the swarm is a bundle of bees clustered together for protection and warmth. In the center of it all is their queen. Depending on the size of the hive that swarmed, the cluster may be as small as a grapefruit or as large as a watermelon. The bees will remain in this manner for a few hours or even a few days while scout bees look for a new home. When they return with news of a suitable spot, off they all go to take up residence in a hollow tree, within the walls of an old barn, or in some other cozy cavity.

Not sure if your hive has swarmed? A regular inspection during the month of May and June will reveal the situation. Know the key indicators: no eggs, fewer bees, and all the cells have only older larvae and/or capped brood. And there are always queen cells present along the lower third of the frames.

Understanding why you want to prevent swarming

Swarms are a dramatic sight, and a completely natural occurrence for the bees, but swarms are not good news for you. A colony that swarms is far less likely to collect a surplus of honey. That means no honey harvest for you that year. A colony that loses 50 percent of its population and 50 percent of its honey also will have a difficult time regaining its population and productivity. It also means the bees may have a tougher time making it through the cold winter months (assuming you have such weather).

Keeping the girl bees from leaving home

There are two primary reasons bees swarm: congestion and poor ventilation. Occasionally, a poorly performing queen can contribute to the swarming impulse. But all these conditions can be anticipated and avoided. Here are some things you can do:
  • Avoid congestion. Because overcrowding is a primary reason a colony will swarm, make sure to anticipate your bees’ needs and provide them with more room before they need it.
    • Reverse your hive bodies in the early spring to better distribute the fast-growing population.
    • Add a queen excluder and honey supers before the first nectar flow in the early spring.
  • Provide adequate ventilation. To ensure proper ventilation, you can do a number of things:
    • If your inner cover has a notched ventilation hole in the front of the inner cover, make sure it is open.
    • Glue a short length of a wooden Popsicle stick to each of the four corners of the inner cover. By doing so, you create a thin gap between the inner cover and the hive and improve air flow into and out of the hive.
    • Drill wine cork-sized holes in your upper deep (below the hand hold) and in all your honey supers. Doing so not only provides extra ventilation but also provides the bees with additional entrances.
    • A useful way to provide a colony with ventilation is to drill wine cork-sized holes in the hive bod
      A useful way to provide a colony with ventilation is to drill wine cork-sized holes in the hive bodies and supers.




      • Make the bees comfortable in hot weather by doing the following:
        • Supply a nearby water source. The bees will use this water to regulate the hive’s temperature.
        • Shield the hive from a full day of blazing sun.
      • Remove all queen swarm cells. The earliest evidence that your bees are thinking about swarming is that they start to make swarm cells. During the spring and early summer, inspect your hive every week or ten days to look for swarm cells.
      • This technique only works if you remove 100 percent of the swarm cells. If just one cell remains behind, the colony has the green light to swarm.
      • Replace your queen every other autumn. Colonies with young queens are far less likely to swarm.
      http://www.dummies.com/how-to/content/how-to-prevent-swarming-when-beekeeping.html


lundi 23 novembre 2015

التطريد الجزء الاول

التطريد الجزء الاول

أسبابه- علاماته- مقاومته
تعريف التطريد:
التطريد عبارة عن غريزة طبيعية لتكاثر طوائف النحل عندما تكون الظروف البيئية ملائمة لحياة كل من الطائفة الأصلية والطرد، فتخرج الملكة من خليتها بمصاحبة بعض الشغالات لتسكن فى مكان جديد بعد ان تترك فى خليتها جزءا من أفراد الطائفة وبعض الملكات العذارى او بيوت ملكات لكي تقوم بمواصلة حياة الطائفة.

ماهى مواعيد التطريد؟:
يحدث التطريد عادة فى أواخر الربيع وفى أوائل الصيف عندما تصل الملكة الى قوة إنتاجها من الحضنة نتيجة لتوفر حبوب اللقاح والرحيق. ولكن قد يحدث التطريد من منتصف الصيف ونادرا فى الشتاء.

ماهى أسباب التطريد؟:
1- قد يتوقف على بعض العوامل الوراثية، فبعض السلالات تكون اكثر ميلا للتطريد مثل النحل البلدي، النحل المصري، السوري. بينما سلالة النحل الإيطالي والقوقازي غير ميالين للتطريد.
2- كما وجد ان كل العوامل التي تؤدى إلى تجمع النحل الحاضن بدون كمية كافية من اليرقات لتغذيتها يكون لها تأثير كبير على بناء بيوت الملكات، وبالعكس فإن الظروف التي تعمل على إبعاد النحل الحاضن عن عش الحضنة يمنع التطريد. فإذا حل موسم فيض الرحيق على الطوائف المستعدة للتطريد قبل ان تبلغ ذروة ميلها للتطريد فإنها ترجع عن فكرة التطريد إذ يتحول نحل الخلية الى نحل سارح. ثم يوجه النحل الحاضن مجهوده الى العمل بالعاسلات بعيدا عن الحضنة فى تخزين العسل وإنضاجه وإفراز الشمع لتغطية العسل.
3- إذا ساءت الظروف الجوية واضطر النحل السارح البقاء فى خلاياه، يتراكم النحل الحاضن فى عش الحضنة حيث لا يجد أعمالا أخرى لتأديتها فيقوم بتربية الملكات نظرا لنشاط غدد الغذاء الملكي فيه.
4-    لوحظ ان اشتداد الحرارة وقلة التهوية تحفز الطائفة على التطريد.

ماهى ظواهر التطريد؟:
1-    كثرة بيوت الملكات فى الطائفة.
2-    كثرة حضنة الذكور.
3-    امتناع الملكة عن وضع البيض وتحركها على الأقراص حركة سريعة غير عاديه.

4-    ازدحام الخلية بالنحل إذ يقل سروح النحل قبيل التطريد ويتراكم بداخل الخلية وعلى لوحة 
الطيران وجوانبها.
http://faculty.ksu.edu.sa/alkhazim/Pages/b17.aspx


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dimanche 22 novembre 2015

Les mécanismes qui conduisent la colonie à l’essaimage

Les mécanismes qui conduisent la colonie à l’essaimage :

Les mécanismes qui poussent les abeilles à se préparer à essaimer ne sont pas encore totalement compris. Mais beaucoup d’observations ont pu être faites. On peut alors affirmer ce qui suit :

Un élevage royal (construction de cellules royales) précède toujours la fièvre d’essaimage. Mais ce n’est pas parce qu’il y a élevage royal qu’il va y avoir un essaim. En effet on peut avoir affaire à un remplacement de la reine (on parle de supersédure). A ce moment là les cellules royales seront construites au milieu des cadres de couvain.
Nous savons que la reine émet des phéromones qui ont entre autre pour effet d’inhiber la construction de cellules royales. On parle ici des phéromones mandibulaires, mais aussi les phéromones tarsales que la reine dépose sur les cadres en marchant.
Si ces phéromones ne sont pas en quantité suffisante, cela conduit à la supersédure (cas des reines âgées).
Par contre en ce qui concerne l’essaimage, il s’agit plus d’une mauvaise répartition de ces phéromones sur les cadres qu’un manque de phéromone. D’ailleurs, dans une ruche très peuplée, la reine ne va jamais sur le bord des cadres. Et c’est précisément à cet endroit que les abeilles vont construire les cellules royales lorsqu’il y a fièvre d’essaimage.
Il a été remarqué aussi que l’essaimage, et donc la construction des cellules royales, est accru lorsque la circulation des avettes dans la ruche est ralentie. C'est-à-dire lorsque la population d’ouvrière est trop importante pour le volume de la ruche (manque de place). Apparemment le nombre de cellules royales construites est proportionnel à la densité d’ouvrières lorsque celle-ci est supérieure à 2.3 abeilles par millilitre de volume de la ruche.
D’autres études basées sur l’évolution de la colonie et en tenant compte de l’âge des abeilles, la surface du couvain, la densité d’abeilles, les périodes de grande miellée etc. depuis le début du printemps jusqu’à l’essaimage dans des conditions normales, ont amené aussi à mieux comprendre ce qui pousse une colonie à l’essaimage.

Il en ressort que les facteurs favorisant l’essaimage sont :
• Trop de cadres de couvain operculés. Le nid à couvain est congestionné. La ponte de la reine est bloquée, parfois même si il y a encore des cellules disponibles. Une planche à pollen peut bloquer la reine. Trop d’abeilles peuvent limiter la circulation de celles-ci et de la reine.
• Pas de possibilité de ponte pour la reine (voir ci-dessus).
• Prédisposition génétique. Le caractère héréditaire peut en effet jouer un rôle dans l’essaimage. C’est pourquoi on évite d’utiliser les cellules royales élevées dans le but de l’essaimage, pour les nucléi de manière à ne pas répandre ce facteur génétique à d’autres colonies. Par contre la tendance à l’essaimage de la Carnica a été largement utilisée durant l’après guerre pour repeupler la campagne de colonies.
• La taille de la colonie / le cycle saisonnier. Afin d’assurer la survie des deux nouvelles colonies, il faut suffisamment de population.
• La structure de la population. Un âge moyen des ouvrières relativement faible, et des ouvrières de tout âge malgré tout contribue à l’essaimage. Ceci est normal puisque la jeune colonie devra bâtir, élever, récolter…
• Des ressources en suffisance. Important pour le développement. Il faudra beaucoup de nectar, pollen, eau, pour élever.
• Mauvais temps prolongé après une bonne miellée de fleurs. Les butineuses se trouvent au chômage. L’oisiveté d’une tranche d’âge n’est pas bon pour l’équilibre de la colonie.
• Temps changeant.
• Élargissement difficile / Manque de place pour la construction. C’est ici les plus jeunes abeilles (bâtisseuses) qui sont sans travail.
• L’âge de la reine ainsi que ses qualités. Des reines qui ont plus de 3 à 4 ans d’âge.
• Ensoleillement trop intense des façades de vol des ruchers, l’emplacement du rucher.
• Nourrissement liquide en fin de printemps. o L’opinion répandue est de donner de petites doses d’eau sucrée, pâte de nourrissement ou cadre de réserve (nourrissement spéculatif) pendant la période de la floraison des saules marsaults. Cette pratique spéculative favorise le développement rapide du couvain et mène normalement à des colonies fortes et saines. Mais l’expérience tend à prouver que cette façon de faire n’a pas d’influence à long terme sur le développement des colonies.
• L’action / non action de l’apiculteur et ses techniques apicoles.

Par ses mauvaises actions, l’apiculteur peut pousser la colonie à l’essaimage. Les exemples ne manquent pas : pose/retrait des hausses tardif, pas d’agrandissement du nid à couvain, nourrissement spéculatif trop intense…


L’Essaimage : méthodes  de prévention, utilisation  rationnelle des essaims.Ecole d’Apiculture des Ruchers du Sud Luxembourg  09/05/2010


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Du miel pour le coeur

Du miel pour le coeur

Une étude réalisée par des scientifiques de Malaisie (Asie du sud-est) semble démontrer les bénéfices du miel, produit naturel qui permettrait de lutter contre les maladies cardiaques dues à la consommation de tabac. Et ce, grâce à ses propriétés antioxydantes.

Du miel pour le coeur
Cela fait déjà plusieurs décennies que des scientifiques de renom accumulent les preuves indiquant que le miel, aliment exceptionnel, est aussi une solution idéale pour un certain nombre de pathologies. Sans compter que ce produit est utilisé par l’être humain depuis la nuit des temps pour lutter contre les maladies… 
  
20 grammes de miel par jour. Voici ce qu’il faudrait pour lutter efficacement contre les maladies cardiovasculaires dues à la consommation de cigarettes. C’est en tout cas ce que montre une récente étude réalisée par les scientifiques malaisiens des universités de Kubang Kerian et Terengganu (Malaisie) et publiée dans la revue Toxicological & Environmental Chemistry. 
  
Selon cette récente étude, consommer du miel permettrait donc de limiter certains effets du tabagisme. Cela grâce à ses propriétés antioxydantes qui aident à lutter contre le vieillissement des cellules cardiaques. 
  
Plus concrètement, cette étude scientifique a été menée par des chercheurs sur une soixantaine de patients fumant au moins une dizaine de cigarettes par jour (la Malaisie reste un pays de « gros fumeurs ») et une trentaine de non-fumeurs, ce pendant trois mois. 
  
Au terme de cette enquête, les experts ont réalisé des prises de sang sur les volontaires. Résultat ? Les fumeurs qui avaient consommé quotidiennement 20 grammes de miel présentaient un taux d'antioxydants nettement plus favorable qu'au début de l'étude. 
  
Comme l’indiquent les responsables de cette étude, « nos résultats suggèrent que le miel pourrait être utilisé comme complément alimentaire chez les individus exposée aux radicaux libres tels que les fumeurs actifs ou même passifs pour réduire les risques de développer des maladies ». 
  
Naturellement, il vaut mieux carrément arrêter la cigarette et continuer à prendre une ou deux cuillères de miel par jour. C’est encore meilleur pour la santé !
http://www.senioractu.com/Du-miel-pour-le-coeur_a18514.html

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vendredi 20 novembre 2015

Trophallaxie

Trophallaxie

La trophallaxie est un mode de transfert de nourriture, utilisé par certains insectes.

Les fourmis ouvrières possèdent deux estomacs. Quand l'une d'elles ingurgite de la nourriture, l'essentiel de celle-ci est stockée dans le second estomac, le jabot social, nommé aussi estomac social.

La trophallaxie consiste en une régurgitation de la nourriture pré-digérée contenue dans ce dernier pour nourrir d'autres fourmis. Ce transfert ne concerne pas exclusivement les aliments mais permet aussi de faire circuler des informations dans la colonie via des messages chimiques (phéromones).

La trophallaxie existe aussi chez l'abeille et la majorité des insectes sociaux.

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mardi 17 novembre 2015

Honey bees in ultra slow motion

Honey bees in ultra slow motion



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dimanche 15 novembre 2015

Beekeeping may go back to the early years of agriculture, up to 9,000 years ago

Beekeeping may go back to the early years of agriculture, up to 9,000 years ago

Apis mellifera or honeybees working on the comb

Archaeologists have found evidence on pottery that people were using honeycomb at least 9,000 years ago. A research team from several European institutions has found the distinctive chemical signature of honeycomb or beeswax on pottery shards from Europe, the Near East and North Africa, says a new paper in the journal Nature.
The team speculates that the origins of beekeeping, or domestication of Apis mellifera, may have been as far back as the Stone Age. Early farmers possibly lived alongside and worked with honeybees to produce the semi-liquid honey that has fascinated humankind for so long. Or the prehistoric people may have been harvesting wild honey.
Because bees are small and organic, evidence of them has all but disappeared from the archaeological record, though they and their products have a rich tradition in myth, symbolism and history from the time of the Babylonians, ancient Egyptians and others.
The Old Testament queen Deborah’s name means Queen Bee, and ancient Egyptians sometimes called their monarchs Bee King. Who knows how long people have addressed their spouses or sweethearts as “honey,” a term of affection that says something about both the sweetness of that natural substance and the person being addressed. The Penguin Dictionary of Symbols says “Every Promised Land flows with milk and honey as did all those primeval lands from which mankind was driven.”
One of the earliest record of beekeeping was found in the sun temple erected in 2400 BC near Cairo.
One of the earliest record of beekeeping was found in the sun temple erected in 2400 BC near Cairo. (aloelf.com)
The research team, led by Mélanie Roffet-Salque of the University of Bristol’s School of Chemistry, analyzed residues on 6,400 pottery pieces across a wide swath of the Old World for evidence of beekeeping or honey products. About 100 of the potsherds had evidence of beeswax.
They wrote that they don’t know when or where the people first started using the honeybeethough they noted there is an example of rock art from 6,000 to 8,000 years old in Spain showing a person apparently harvesting wild honey from a tree.
“One of the major products of A. mellifera is beeswax, which is composed of a complex suite of lipids including n-alkanes, n-alkanoic acids and fatty acyl wax esters,” says their abstract in Nature. “The composition is highly constant as it is determined genetically through the insect’s biochemistry. Thus, the chemical ‘fingerprint’ of beeswax provides a reliable basis for detecting this commodity in organic residues preserved at archaeological sites, which we now use to trace the exploitation by humans of A. mellifera temporally and spatially.
A rendering of rock art from Spain showing apparent honey collection from 6,000 to 8,000 years ago
A rendering of rock art from Spain showing apparent honey collection from 6,000 to 8,000 years ago (Drawing by Achillea/Wikimedia Commons)
We demonstrate that bee products were exploited continuously, and probably extensively in some regions, at least from the seventh millennium cal BC, likely fulfilling a variety of technological and cultural functions. The close association of A. mellifera with Neolithic farming communities dates to the early onset of agriculture and may provide evidence for the beginnings of a domestication process.
Their premise was that pottery was used to collect honey from wild honeycomb or even used as a sort of artificial beehive.
Wild honeybees collect nectar that will be turned into honey to feed the queen, larvae and the rest of the colony
Wild honeybees collect nectar that will be turned into honey to feed the queen, larvae and the rest of the colony (Photo by Mark Miller)
Some of the shards of pottery were from large, clay amphorae vessels that ancients used to stored cereals and wines. The team found that people mixed beeswax with birch bark tar to make a pliable glue that they used to repair pottery and adhere spear points to spear shafts, says NPR. They also may have used beeswax to fuel lamps.
The earliest the team dated honeycomb residue on pottery is from 7000 BC in Anatolia, at a site in southeastern Turkey named Çayönü Tepesi. Pottery with beeswax residue from other sites included the Balkans of 5500 to 4500 BC, North Africa about 5000 BC and in Denmark of an unspecified time. Denmark was the farthest north that bees could millennia ago because of a colder climate.
By the time of recorded history and religion, bees held a prominent place in the human imagination and myth. Says the Woman’s Dictionary of Symbols and Sacred Objects:
According to Porphyry, all bees were the souls of nymphs (priestesses) who had been in the service of Aphrodite during their lifetimes, especially at her temple of Eryx where her symbol was a golden honeycomb. Priestesses of the goddess were called melissae, “bees.” At the Ephesian temple of Artemis, the melissae were accompanied by eunuch priests know as essenes, meaning “drones.” The Goddess Demeter was also addressed as “the pure mother bee.” A former matriarchal ruler of Israel was Deborah, whose name means “queen bee.” The mother of Lemminkainen used magic honey to restore her son’s life in the Kalevala, assisted by Mehilainen the Bee. Even the patriarchal Mithraic cult revered the Moon Goddess as maker of “the honey which was used in purifications.
Featured image: Apis mellifera or honeybees working on the comb (Photo by Waugsberg/Wikimedia Commons)


Read more: http://www.ancient-origins.net/news-history-archaeology/beekeeping-may-go-back-early-years-agriculture-9000-years-ago-004553#ixzz3ramvvsF4 
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vendredi 13 novembre 2015

L’abeille miracle va-t-elle sauver le monde ?

L’abeille miracle va-t-elle sauver le monde ?

Une jeune abeille mellifère émerge d'une alvéole, dans le couvain de sa ruche. Cette ouvrière vivra six semaines. Elle butinera, produira du miel et élèvera la génération suivante. ©Anand Varma
Une jeune abeille mellifère émerge d’une alvéole, dans le couvain de sa ruche. Cette ouvrière vivra six semaines. Elle butinera, produira du miel et élèvera la génération suivante. ©Anand Varma
Attaqué de toutes parts, le pollinisateur numéro un de la planète est en danger — et l’homme peut-être aussi. Des scientifiques et des éleveurs travaillent à créer une abeille plus résistante. 
Les abeilles traversaient déjà une mauvaise passe quand le frère Adam devint apiculteur, en 1915. Il avait 16 ans et était novice à l’abbaye de Buckfast, dans le sud-ouest de l’Angleterre. Certes, on connaissait depuis des siècles les hécatombes foudroyantes d’abeilles. Mais le moinillon assistait à un désastre sans précédent : après avoir dévasté les ruchers de l’île de Wight, une maladie mystérieuse ravageait le reste du Royaume-Uni. Le frère Adam retrouvait des ruches soudain vidées, et les abeilles rampant en dessous, incapables de voler. Cette année-là, il perdit vingt-neuf de ses quarante-cinq ruches.
Les scientifiques finirent par attribuer la maladie à un virus inconnu jusqu’alors. Mais c’était trop tard pour sauver l’abeille noire mellifère de Grande-Bretagne. Presque tous les essaims survivants étaient des hybrides, issus de l’accouplement de faux-bourdons de la région avec des reines d’origine étrangère. La vigueur apparente de ces croisements incita donc le frère Adam à envisager l’élevage d’une abeille résistante aux maladies.
En 1950, il put enfin concrétiser ses projets. Ayant réaménagé une vieille voiture de l’abbaye, il voyagea pendant trente-sept ans à travers l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique, recueillant plus de 1 500 reines : abeilles industrieuses du nord de la Turquie, abeilles disparates de Crète, abeilles isolées des oasis du Sahara, abeilles noires du Maroc, minuscules abeilles orange du Nil, abeilles censément placides du Kilimandjaro. Il emmena cette ménagerie dans une installation de recherche isolée dans les landes du Devon, à des kilomètres des autres abeilles et de leurs gènes indésirables.
Là, dans la plus totale solitude, le frère Adam effectua d’innombrables tests de sélection. Ainsi créa-t-il l’abeille Buckfast – une « super abeille », comme on la désigna bientôt. De couleur foncée et robuste, elle était peu agressive, produisait du miel avec zèle et résistait à la « maladie de l’île de Wight ». Dans les années 1980, les abeilles Buckfast se vendaient dans le monde entier.
Mais une nouvelle menace surgit. Un acarien asiatique au nom évocateur, Varroa destructor, envahit l’Europe et l’Amérique. « Seule une race ou souche pleinement résistante et génétiquement armée », proclama le frère Adam en 1991, sera « l’ultime réponse à cette menace ».
Le moine n’eut pas le temps de se remettre au travail. L’abbé de Buckfast, s’avisant sur le tard que la célébrité croissante du frère Adam était peu compatible avec sa vocation, lui retira ses attributions. L’apiculteur mourut, le coeur brisé, en 1996. « Personne ne l’a vraiment remplacé », raconte Clare Densley, qui a relancé le fameux rucher de Buckfast il y a deux ans.
Entre-temps, la situation a empiré. En 2007, les signalements d’un « syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles » (la mort foudroyante d’essaims entiers) se sont multipliés à travers l’Europe et l’Amérique. « Menace pour l’agriculture mondiale », « catastrophe sans précédent pour la planète », ont titré les journaux. Non sans raison : le tiers de l’alimentation mondiale dépend de la pollinisation par les insectes, et notamment par les abeilles mellifères.
Pourquoi les colonies s’effondraient-elles ? Les chercheurs en apiculture, marchant souvent sur les traces du frère Adam, faisaient tout pour comprendre. Beaucoup ont conclu qu’il ne s’agissait pas, comme on l’avait pensé, d’un problème unique, mais d’une somme de facteurs (insectes nuisibles, agents pathogènes, produits chimiques, disparition d’habitats) où l’acarienVarroa destructor jouait un rôle crucial.
Les chercheurs pensent dans leur majorité que le syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles est lié à plusieurs facteurs : insectes nuisibles, agents pathogènes, pesticides, destruction d’habitats. Mais l’élément le plus néfaste est Varroa destuctor, un acarien asiatique de la taille d’une tête d’épingle.
eLes abeilles mellifères sont de superorganismes qui forment une sorte de cerveau collectif et un « réseau linguistique ». L’un des rares animaux non humains à communiquer symboliquement, l’abeille « danse » pour indiquer l’emplacement de la nourriture à ses congénères. Les apiculteurs concèdent qu’ils peinent à comprendre ces créatures complexes et fascinantes, et leurs communautés ultraorganisées. Avec une population pouvant atteindre 80 000 individus, une ruche ressemble à une petite ville humaine.
Bourdonnante et sans cesse affairée, l’industrieuse Apis mellifera cherche des fleurs où prélever de minuscules gouttes de sécrétion sucrée – le nectar. L’abeille l’aspire dans son « estomac à miel », où les sucres sont décomposés. Une fois dans la ruche, elle régurgite la substance visqueuse et la sèche en battant des ailes. Le résultat sucré et gluant de l’opération – le miel – est emmagasiné pour l’hiver ou subtilisé par l’homme. D’après les calculs du biologiste Bernd Heinrich, un demi-kilo de miel de trèfle « représente la quintessence du nectar fourni par environ 8,7 millions de fleurs ».
Quand on regarde les abeilles s’activer à fabriquer leur miel, on a peine à croire qu’elles n’aient nulle conscience de leur rôle le plus important dans la nature : diffuser le pollen. Ce dernier est en réalité la partie mâle d’une plante. Le pollen transfère l’ADN à la partie femelle de la plante, une étape essentielle de la reproduction. Les plantes dispersent leur pollen à l’aide du vent ou des animaux, souvent des insectes. Lorsque Apis mellifera recherche du nectar sur les fleurs, les grains de pollen collent à son corps velu. Quand elle change de fleur, une partie du pollen tombe, fertilisant la plante.
J’ai compris comment tout cela fonctionne en rendant visite à Adam Novitt. Apiculteur à Northampton (Massachusetts), il entretient des ruches dans son jardinet, derrière sa maison. Chaque pot de miel qu’il produit porte le code postal du lieu où ses abeilles ont butiné. Novitt a attendu deux ans avant d’obtenir ses abeilles de Buckfast – une espèce très demandée. Pour me prouver leur caractère inoffensif, il retire le couvercle de ses ruches sans gants ni voile.
Une odeur de basse-cour – de la cire mêlée au miel et au bois – s’élève dans l’air. Sur les rayons, les abeilles dégringolent les unes sur les autres comme des enfants dans une aire de jeux.  Certaines des abeilles de Novitt sont tachetées de petits points rougeâtres de la taille d’une tête d’épingle : revoilà Varroa destructor. Les acariens s’accrochent à leur corps telles des tiques ou des sangsues, suçant l’hémolymphe (le sang) de leur hôte et affaiblissant son système immunitaire.
L’environnement chaud, humide et confiné de la ruche est aussi favorable aux agents pathogènes des abeilles qu’une crèche d’enfants pour ceux des humains. « L’acarien ouvre la voie. La bactérie ou le champignon ou le virus fait le reste », explique Novitt. Il claque des doigts. « Pffuit ! la colonie s’effondre. »
Avant Varroa, me dit-il, élever des abeilles demandait très peu d’efforts : « Le plus souvent, elles ne requéraient qu’une attention minimale. » Depuis l’arrivée de l’acarien, « on doit vraiment s’occuper d’elles ». L’apiculture, estime Novitt, devrait en fait s’appeler l’« acarienologie ».
Les agriculteurs confrontés à des problèmes d’insectes recourent le plus souvent à des produits chimiques, notamment des pesticides. Les industriels de la chimie ont découvert plus d’une dizaine d’acaricides efficaces. Les produits chimiques sont largement utilisés, mais pas un seul chercheur ni apiculteur (professionnel ou amateur) avec qui j’ai discuté n’introduit de gaieté de coeur des substances toxiques dans ses ruches. Par ailleurs, signalent les scientifiques, de nombreux acariens Varroa sont déjà résistants aux acaricides du commerce.
Un traitement différent, et potentiellement non toxique, est à l’étude chez Beeologics, filiale du géant de l’agroalimentaire Monsanto. Son principe joue sur les molécules d’ARN, qui convoient des informations entre des segments d’ADN et le mécanisme à fabriquer les protéines au sein des cellules. Or chaque protéine a une configuration unique, tout comme l’ARN et le gène associés. Dans le mécanisme de régulation dit d’« interférence d’ARN » (ou ARNi) du nouveau traitement, une substance attaque une variante spécifique de l’ARN à l’intérieur des cellules. Neutraliser cet ARN permet de rompre le lien entre le gène et sa protéine.
Tactique imaginée par Beeologics : nourrir les abeilles avec de l’eau sucrée contenant de l’ARNi qui désactiverait l’ARN des acariens. En théorie, l’eau sucrée trafiquée ne devrait pas toucher les abeilles. Mais les acariens qui boiront l’hémolymphe des abeilles absorberont aussi de l’ARNi – et cela devrait les affecter. Bref, le procédé revient à vouloir repousser des vampires en mangeant de la pizza à l’ail.
Mais il y a un problème, relève Marla Spivak, de l’université du Minnesota : « L’organisme [de l’acarien] se débrouillera toujours pour contourner la zone unique [l’ARN] que vous ciblerez. » Pour empêcher une « apocalypse des abeilles », estime l’entomologiste, il faut créer une abeille mellifère « plus saine et plus résistante », qui soit capable de combattre les acariens et les maladies seule, sans l’aide des humains.
Simultanément, quoique sans se concerter, deux équipes ont tenté de créer par sélection des abeilles résistantes aux acariens : celle de Marla Spivak et celle de John Harbo, au centre de recherche du département de l’Agriculture des États-Unis, à Baton Rouge, en Louisiane. Leurs approches diffèrent, mais leur objectif est identique : des abeilles dites « hygiéniques ».
Entourée d'abeilles nourricières, la reine d'une colonie expérimentale résistante aux acariens tend la langue pour être nourrie. Cette reine "hygiénique" produit des ouvrirères qui détectent et tuent instinctivement les nymphes infestées par des acariens. ©Anand Varma
Entourée d’abeilles nourricières, la reine d’une colonie expérimentale résistante aux acariens tend la langue pour être nourrie. Cette reine « hygiénique » produit des ouvrirères qui détectent et tuent instinctivement les nymphes infestées par des acariens. ©Anand Varma
Les larves d’Apis mellifera grandissent dans des alvéoles, dans la partie de la ruche appelée le couvain. Les abeilles remplissent ces alvéoles de nourriture et les obturent avec de la cire. Les acariens pénètrent dans les alvéoles juste avant leur fermeture pour y déposer leurs oeufs. Lorsque ceux-ci éclosent, les jeunes acariens se nourrissent des nymphes d’abeilles impuissantes et immobiles. Et, quand l’abeille pleinement formée émerge dans la ruche, elle a des acariens plein le dos et le ventre.
C’est toute la différence entre la plupart des abeilles mellifères et les abeilles hygiéniques. Celles-ci peuvent détecter les acariens au sein des alvéoles refermées (sans doute à leur odeur), retirer les bouchons de cire et extraire les nymphes d’abeilles infestées. Ce qui interrompt le cycle de reproduction des acariens.
Marla Spivak et John Harbo ont réussi tous les deux à créer des variétés d’abeilles hygiéniques à la fin des années 1990. Quelques années plus tard, des scientifiques se sont cependant aperçus que ces abeilles étaient moins efficaces à mesure que les acariens se multipliaient. Et on ne sait toujours pas remédier à ce problème, en partie parce que le fondement génétique du comportement hygiénique reste un mystère.
Les sélectionneurs rencontrent aussi des difficultés dans la « toilette » des abeilles. Les abeilles mellifères se nettoient elles-mêmes (et entre elles) en passant leurs pattes médianes sur leurs corps. Si elles se nettoyaient avant que les acariens ne se fixent pour de bon sur leur corps, elles pourraient les en déloger.
Un objectif évident est de créer une abeille hygiénique se toilettant de façon intensive. Mais les sélectionneurs redoutent de produire une abeille qui, telle l’adolescente frivole, passerait son temps à se pomponner. Sans compter la crainte que la sélection d’un caractère en compromette d’autres – par exemple, que l’abeille hygiénique soit agressive et peu productive.
Il faudra recourir tôt ou tard à la biologie moléculaire pour résoudre ces questions, assure Martin Beye, généticien à l’université Heinrich Heine, à Düsseldorf. Aux yeux d’un généticien, croiser à l’aveuglette deux abeilles ayant un caractère désiré revient à lancer deux poignées de billes l’une contre l’autre pour observer le résultat. Il est bien plus efficace d’identifier d’abord les gènes responsables des caractères recherchés, puis de les insérer dans les abeilles.
Beye a participé au consortium de plus d’une centaine de chercheurs qui a décodé le génome de l’abeille mellifère en 2006. L’étape suivante, précise-t-il, consistera à identifier les gènes influençant certains comportements – et, si nécessaire, à les modifier.
Les scientifiques créent des insectes transgéniques depuis le début des années 1980.Mais toutes les tentatives pour insérer des gènes sur Apis mellifera ont échoué. Beye a chargé une jeune chercheuse, Christina Vleurinck, de trouver une méthode. Celle-ci devait extraire des oeufs d’une colonie, leur injecter un matériau génétique (un gène qui fait briller certains tissus sous une lumière fluorescente), puis les réintroduire dans la ruche. Or, malgré de nombreuses tentatives, les nouveaux gènes ne prenaient pas. Piquer des aiguilles dans les oeufs endommageait souvent les embryons, que les ouvrières tuaient sans attendre.
Avec l’aide de Beye et de deux autres collègues, Christina Vleurinck a peu à peu mis au point une méthode fiable. Mais il faudra sans doute encore des années avant que ce procédé permette de créer une abeille plus performante. Et des abeilles génétiquement modifiées ne manqueront pas de susciter des polémiques. « C’est un territoire vierge, explique Martin Beye. Les gens voudront être prudents. »
De tels projets font sortir Phil Chandler de ses gonds. Auteur de The Barefoot Beekeeper (« l’apiculteur aux pieds nus ») et anticonformiste patenté, il estime que de trop nombreux scientifiques bien intentionnés font partie du problème. « Nous ne pouvons pas résoudre nos difficultés en utilisant le même genre de raisonnements qui les a créées », affirme-t-il, évoquant l’« illusion persistante » voulant que l’homme puisse contrôler la nature.
Oui, de meilleures abeilles peuvent être créées, estime Chandler, mais seulement par les abeilles elles-mêmes. L’ennemi numéro un de l’abeille mellifère n’est pas un acarien ou un virus, mais l’agriculture industrielle. Ce que beaucoup de scientifiques admettent, bien qu’à contrecoeur. Là où surgissent les désaccords, c’est sur les leçons à tirer de ce constat.
Les abeilles sauvages pollinisaient encore de nombreuses cultures il y a un siècle. Puis les exploitations industrielles ont remplacé les fermes familiales. Les champs, surtout en monoculture, ne se couvrent de fleurs que pendant quelques semaines. Et les herbicides détruisent les « mauvaises herbes » utiles aux abeilles. Celles-ci, qui ont besoin de chercher de la nourriture pendant la plus grande partie de l’année, se sont raréfiées. À tel point que des agriculteurs louent désormais à de grosses entreprises apicoles des ruches qui sont transportées de champ en champ à bord d’énormes semi-remorques.
J’ai rencontré Phil Chandler près de l’abbaye de Buckfast, lors d’un rassemblement d’apiculteurs. Beaucoup d’entre eux partageaient son diagnostic, mais faisaient la moue lorsqu’il affirmait que la meilleure à chose à faire contre Varroa était… de ne rien faire : aidons les abeilles à être bien nourries et en bonne santé, mais laissons l’évolution travailler. Pendant dix ans, voire davantage, les apiculteurs risqueraient de perdre l’essentiel de leurs abeilles, admet Chandler, mais la sélection naturelle générerait finalement une variété d’abeilles résistante : « Nous devons envisager ces problèmes à l’aune de qui est le meilleur pour les abeilles, et pas de ce qui est le meilleur pour nous. »
Chandler n’est guère optimiste quant à l’avenir d’Apis mellifera ; Clare Densley, l’apicultrice de l’abbaye de Buckfast, est inquiète, mais garde espoir. Pour leur remonter le moral, je leur parle du projet « RoboBee » de l’université Harvard : il s’agit de créer de minuscules drones pollinisateurs. En théorie, la technologie est réalisable. Des robots volants autonomes identifieraient les fleurs en fonction de leurs couleurs, et en prélèveraient le pollen à l’aide de minisondes. Cela pourrait soulager les abeilles de la pression qui pèse sur elles, fais-je valoir.
Phil Chandler ne semble pas rassuré. Et Clare Densley ne paraît pas non plus déborder d’enthousiasme : « Je ne suis pas prête pour un monde d’abeilles mécanisées. Je crois que je les aime telles qu’elles sont. »
Par Charles C. Mann
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